ENCORE UN ESPOIR POUR LA BIBLIOTHEQUE DE HAMMOND

La bibliothèque de Hammond a fermé ses portes, comme prévu, le 17 octobre dernier. Mais un petit comité de citoyens travaille encore à lui trouver une nouvelle terre d’accueil.

Le conseil d’administration de la bibliothèque publique dela Citéde Clarence-Rockland n’est pas revenu sur sa décision. Pointant du doigt l’inadéquation des locaux de la bibliothèque de Hammond, ce dernier a concrétisé le vote du 14 septembre en fermant les locaux de la succursale, après une ultime ouverture le lundi 17 octobre.

Mais les résidents n’ont pas dit leur dernier mot. Comme l’avait suggéré le conseil municipal au début octobre, un comité a été formé pour rencontrer le conseil d’administration.

La réunion du 12 octobre dernier aura permis au petit groupe de citoyens, composé du conseiller René Campeau, de Serge Brazeau et de Monique Henrie, de maintenir un peu l’espoir de conserver une succursale de la bibliothèque à Hammond.

En l’absence du directeur général, Daniel Noël, en congé, Danielle Denis a précisé : «Il y a encore des discussions. Si le comité trouve un local adéquat, sans frais, il sera possible d’y déménager la bibliothèque».

Le comité a jusqu’au 1er janvier pour présenter sa proposition.

La présidente du Conseil d’Administration, Sylvie Archambault, rappelle la problématique : « Nous avons rappelé au comité les problèmes qui nous ont poussés à prendre cette décision. Le local était trop petit, pas accessible aux personnes à mobilité réduite, il n’y avait pas de connexion pour le téléphone, pas de salle de bain et depuis un certain temps, nous avions constaté un certain laisser-aller dans le tri des ouvrages ».

Elle se montre donc très prudente quant à l’issue de ce dossier : « Nous avons demandé au comité de faire sa part. Ils doivent donc trouver un nouveau local qui répondra aux normes, mais aussi trouver de quoi financer le coût de la salle, ses frais de fonctionnement et éventuellement, aussi, l’achat de nouveaux livres. Tout dépendra des citoyens car nous n’avons malheureusement pas un sous à donner. Peut-être que les organismes communautaires pourraient les aider ? ».

Monique Henrie, du comité, ne souhaite pas révéler les démarches entreprises. Elle se veut toutefois combattive : «Nous visitons des locaux mais il est trop tôt pour en dire plus. Même si nous préférons rester prudents, il reste un espoir. La balle est dans notre camp. On ne va pas lâcher !».

Article publié dans l’édition du jeudi 27 octobre 2011 du journal bimensuel de Rockland, L’Echo.

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