LE RESTAURANT MIKE’S PLACE EMPORTÉ PAR LES FLAMMES

13 août 2010

 

Un incendie a ravagé le restaurant Mike’s Place, à Hammond, le mercredi 4 août dernier.

Les pompiers de Clarence-Rockland ont été alertés et sont intervenus vers 17h30 sur les lieux de l’incendie, au 904 chemin Lacroix. Quelques minutes plus tôt, le feu avait pris au grenier et rapidement gagné l’ensemble du bâtiment centenaire.

« C’était un vieux bâtiment avec du bois très sec ce qui a accéléré le déploiement des flammes dans la bâtisse », explique le chef des pompiers de la Cité de Clarence-Rockland, Pierre Sabourin.

Le feu s’est rapidement propagé dans l’édifice, composé d’un restaurant et d’une résidence à l’étage. Heureusement, aucune victime n’a été à déplorer. Mais les dégâts matériels sont considérables puisque le restaurant a été réduit en cendre.

Connu pour servir « la meilleure pizza de la région » selon ses partisans, l’enseigne existait depuis 1992 à Hammond.

Si les conclusions de l’enquête n’ont pas encore été rendues, le chef des pompiers explique que le feu a sans doute pris dans le système d’électricité. « Nous n’en sommes pas encore sûrs, mais nous avons de fortes raisons de croire que l’éclair a frappé, ce qui a entraîné, ensuite, l’incendie. C’est pour l’instant l’explication la plus plausible ».

Des orages ont eu lieu à 15h, puis à 17h ce jour-là, accompagnés de tonnerre.

Malgré la force des flammes, les pompiers ont réussi à maîtriser l’incendie pour qu’il ne touche pas les maisons voisines.

Le propriétaire reconnaissant

Le propriétaire de l’établissement, Mike Jiwan, a tenu à faire part à la communauté de ses remerciements après ce triste évènement. « Je désire exprimer mes plus grands sentiments de reconnaissance et d’appréciation envers la communauté de Hammond et des environs durant ces temps difficiles. J’aimerais également sincèrement remercier les pompiers pour leur travail ardu durant cette tragédie. Tout ce que la communauté fait pour nous est très admirable. Au plaisir de vous servir chez Mike’s Place de nouveau sous peu », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Article publié dans l’édition du vendredi 13 août 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


PRÈS DE 7 000 PERSONNES AU FESTIVAL COUNTRY-WESTERN

16 juillet 2010

 

Grâce à un terrain agrandi pour accueillir plus de motorisées, le Festival Country-Western d’Alfred a rassemblé plusieurs milliers de personnes du 8 au 11 juillet derniers.

L’équipe des Chevaliers de Colomb célébrait la 24e édition du festival qui accueille les amoureux de la musique country et de la culture western. Une trentaine d’artistes étaient au programme pour le plus grand plaisir des nombreux spectateurs qui n’ont pas hésité à se dandiner sur les planches et à s’adonner à la danse en ligne.

Habitués et nouveaux visiteurs ont répondu présents, venus d’Abitibi-Témiscamingue, de Sudbury, des environs de Toronto ou du Québec.  Depuis Boisbriand, Michel Duguay, exposant des vêtements country Nashville, ne manque jamais une occasion de venir à Alfred. « C’est la 15e année », dit-il fièrement. Pour ce passionné, l’été est un véritable marathon de 16 festivals où il expose ses 70 modèles de chapeaux et ses 1 000 chemises. Mais à 71 ans, il reste toujours amoureux de l’ambiance de ces grands rassemblements, notamment à Alfred et Wendover, qu’il dit apprécier particulièrement

Chargée depuis 1997 de recruter les artistes, Carmen Gratton pouvait donc se réjouir du succès de cette nouvelle édition. Elle a pu compter sur l’aide de plusieurs bénévoles et sur celle de son mari, Lucien, ainsi que de Roger et Lise Chartrand, pour faire du festival une réussite.

Satisfaite, elle expliquait les raisons du succès du festival à Alfred : « Je me déplace de festival en festival pour sélectionner les meilleurs artistes. Même s’il faut payer un peu plus cher, je préfère que nous proposions de chanteurs et des groupes de qualité au public ».

Alors que la fête battait son plein, Mme Gratton énonçait déjà une partie du programme du prochain festival, qui aura lieu du 14 au 17 juillet 2011. Pour le 25e anniversaire de l’évènement, elle prévoit d’inviter les artistes qui étaient là aux premiers balbutiements du Festival Country-Western à Alfred. « Roger Miron, la famille Vincent, Richard Langelier, Réjean et Chantal Massé, Marie Lord… », énumère-t-elle notamment. Elle conclue : « Après, je laisserai ma place à d’autres ».

Article publié dans l’édition du vendredi 16 juillet 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LA JUGE MÉTIVIER DEVRA TRANCHER

17 juin 2010

 

La cause opposant la municipalité de Russell à Howard Galganov et Jean-Serge Brisson était de retour devant la Cour supérieure de l’Ontario, le mardi 15 juin, pour une quatrième et dernière journée d’audience. La décision de la juge Monique Métivier ne devrait pas être connue avant la fin de l’été.

MM. Galganov et Brisson remettent en cause la validité du règlement sur l’affichage bilingue obligatoire pour les nouveaux commerces, voté en juin 2008.

Tour à tour, les avocats des deux parties ont tenté de convaincre la juge Monique Métivier de la validité de leurs arguments devant une assemblée majoritairement anglophone, où se tenait notamment Beth Trudeau, résidante de Russell farouchement opposée au règlement.

En matinée, Ronald Caza, l’avocat de Russell, a remis en cause une nouvelle fois la légitimité des deux requérants de saisir la justice pour faire invalider le règlement. Il s’en est également pris à l’expert cité par la partie adverse, Dr Winn, arguant de son manque d’expertise dans le domaine sociologique et des minorités linguistiques, ainsi que de l’absence de démarche scientifique de son étude. Celle-ci est mise de l’avant par Me Bickley pour remettre en cause l’efficacité du règlement pour promouvoir le français.

Me Caza a de nouveau plaidé « la vulnérabilité des francophones » et expliqué qu’il est de la responsabilité d’une municipalité de veiller au bien-être de sa population. « Si Russell laisse faire, on verra où en sera l’assimilation des francophones dans 20 ans. C’est un règlement raisonnable qui a été établi avec rigueur et qui aura un impact positif pour la communauté. De plus, il respecte la liberté d’expression : les commerçants peuvent s’exprimer comme ils le veulent sur les nouvelles enseignes. Russell demande juste que ce soit dans les deux langues, à égalité », explique-t-il.

S’appuyant sur la jurisprudence, il a aussi rappelé que Casselman, La Nation et Rockland possèdent eux aussi un tel règlement.

« Depuis les années 90-2000, il y a un mouvement des municipalités pour protéger les minorités linguistiques. Le gouvernement municipal s’implique pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. La loi est plus généreuse pour lui laisser d’agir, ce qu’a confirmé la Cour Suprême. C’est logique, car c’est le gouvernement le plus proche de la communauté et donc le mieux informé ».

Sa démonstration a été appuyée par celles de Me Power et de Me Labrosse, ce dernier représentant l’Association Française des Municipalités de l’Ontario.

Pas de francophones à Russell

En après-midi, l’avocat d’Howard Galganov et Jean-Serge Brisson, Me Bickley, a contesté les conclusions de Me Caza, expliquant notamment qu’un tel règlement n’aide pas nécessairement les francophones. « Cela ne changera pas le comportement de ceux qui, à la maison, préfèrent parler anglais », dit-il. Agitant le drapeau franco-ontarien, Me Bickley est même allé plus loin, contestant la présence d’une communauté francophone dans la municipalité de Russell. « Est-ce que cette communauté existe à Russell, mis à part à travers ce drapeau ? Ce n’est pas une évidence. Sur quoi se base-t-on pour le dire ? Il n’y a pas de preuve légale de cette existence. Les franco-ontariens sont bilingues, c’est une part de leur identité. Comment peut-on considérer alors, qu’ils risquent l’assimilation ? », a-t-il interrogé.

À l’issue de l’audience, Me Caza a déclaré attendre une décision qui sera « très importante ». « Chacun a eu l’occasion de présenter ses arguments, nous allons maintenant attendre la décision de la juge. C’est une décision très importante car trois autres municipalités de Prescott et Russell ont le même règlement et sont donc concernées. Et puis, ce sera un signe adressé aux municipalités qui souhaitent passer un tel règlement ».

Jean-Serge Brisson presque sûr de se présenter

Jean-Serge Brisson, quant à lui, jugeait le verre «  à moitié plein » : « Nous avons de bonnes chances de gagner, même si je regrette que tous les arguments que nous avons amené n’aient pas été considérés. Une chose est sûre : cette décision ira en appel, quel qu’elle soit ».

Son « partenaire de requête », Howard Galganov, semble moins optimiste. Dans un éditorial daté du 20 mai dernier et publié sur son blog, le militant anglophone expliquait douter d’avoir la moindre chance de l’emporter, remettant en cause la partialité de la juge. Mais, ajoutait-il, « Nous n’avons pas besoin de l’emporter devant cette cour, mais en cour d’appel, à la Cour Suprême du Canada et auprès de l’opinion publique ».

Par ailleurs, Jean-Serge Brisson a confirmé sa volonté de se présenter aux prochaines élections municipales, sauf en cas de défaite dans cette cause confirmée avant l’automne. Il a même laissé planer un doute sur le poste qu’il pourrait briguer.

Article publié dans l’édition du vendredi 18 juin 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LE MUSTANG POKER RUN DOUBLE LA MISE

4 juin 2010

 

Pour sa 6e édition, le Mustang Poker Run a presque doublé son objectif. De 55 000 dollars espérés, ce sont 101 666 dollars qui seront reversés à la Fondation du cancer du sein.

Le succès de l’évènement n’est plus à démontrer. Cette année, le nombre de 200 participants a été atteint avant même les premiers bruits de Mustangs du côté de Casselman. L’organisation a même dû refuser du monde.

« Nous avons une liste d’attente ! », s’enthousiasme Marie-Claire Ivanski, bénévole et membre du comité organisateur.

Avec la centaine de bénévoles que nécessite le Mustang Poker Run, elle peut s’enorgueillir d’une édition 2010 parfaitement orchestrée et dont le résultat aura réjoui participants, sympathisants à la cause et organisateurs.

« Mission accomplie ! », déclare simplement, le point levé, Michel Dupuis, porte-parole du Mustang Poker Run et copropriétaire du garage Dupuis Ford. Il poursuit : « On ne s’attendait vraiment pas à ramasser autant d’argent. Si nous y sommes parvenus, c’est grâce au travail merveilleux des bénévoles et aux personnes qui croient en cette cause. Je me dis toujours que même si on collectait 10 000 dollars, ce serait toujours ça de plus pour la Fondation. Ce résultat va au-delà de nos espérances et prouve que nous pouvons faire la différence ».

Que ce soit pour la course, pour l’exposition de voitures ou pour simplement participer à la journée, le public a une nouvelle fois répondu présent. Le ciel a eu le bon goût de rester clément et le soleil a même fini par montrer le bout de son nez. Juste à temps pour révéler le montant de cette nouvelle année.

L’an passé, le Mustang Poker Run avait déjà permis d’amasser 72 689 dollars, bien au-delà des prévisions des organisateurs. Depuis sa création, l’évènement a récolté 212 500 dollars pour la Fondation canadienne du cancer du sein. S’ajouteront donc 101 666 dollars. Une somme exceptionnelle qui a fait fondre en larmes de joie les organisateurs et a été saluée par les vrombissements des moteurs de Mustangs.

« Les gens embarquent car cette maladie touche tout le monde. Nous avons tous un proche touché par le cancer du sein », note Michel Dupuis.

Preuve en est, parmi les participants, Tierah Bereck, célébrait sa deuxième course en l’honneur de sa grand-mère. À la différence près que cette fois, elle avait convaincu cette dernière de se joindre à elle, à bord de la voiture de son petit ami, Stéphane Paquette.

Débarquée de la ville d’Ashern, au Manitoba, Marlene Priske a donc relevé le défi de sa petite-fille qui raconte : « Je lui en ai parlée et elle a tout de suite voulu se joindre à nous. Elle a vraiment aimé son expérience, de voir tous les gens qui s’investissent pour cette cause, l’énergie qui se dégage ». Récemment opérée, elle a dû vite repartir pour se reposer. Mme Priske a été atteinte par deux cancers du sein : « Après le décès de son premier mari, elle a dû se faire enlever un sein. Après le décès de son second mari, elle a encore une fois développé un cancer et dû se faire enlever l’autre sein. Si bien qu’aujourd’hui, après s’être faite enlever les deux seins, elle me dit qu’elle ne peut plus avoir de mari », sourit affectueusement Tierah.     

Des témoignages aussi touchant, il y en aurait des centaines à raconter. Comme cette jeune fille qui pour se déguiser en héros à son école a simplement choisi de se déguiser en sa mère que le cancer du sein avait voulu lui prendre. Ou encore, l’histoire de Nicole Bourgeois de Maxville qui avait été choisie comme invitée d’honneur de cette édition 2010 et qui, après deux opérations en 2009, a pu témoigner de son combat contre la maladie et transmettre son courage.

Le 8 avril dernier, lors de la conférence de presse de lancement du Mustang Poker Run, Marie-José Barrette, gestionnaire d’évènements pour la Fondation canadienne du cancer du sein, avait déclaré craindre le jour où la famille Dupuis se retirerait.

Elle pourra définitivement être rassurée par les paroles de Michel Dupuis. « Nous sommes obligés de continuer quand on voit toute cette énergie. Si les gens embarquent encore, nous continuerons, c’est certain ! ».   

Article publié dans l’édition du vendredi 4 juin 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LA NATION MONTRE L’EXEMPLE

20 Mai 2010

 

Première municipalité de Prescott et Russell à subventionner les couches lavables, la municipalité de La Nation est également pionnière dans toute la province de l’Ontario.

Pour le maire de la municipalité de La Nation, Denis Pommainville, la subvention officialisée est un investissement. Un investissement écologique, qui plus est. En décidant d’octroyer 4 000 dollars au programme de subvention des couches lavables, le conseil n’a fait que déplacer les chiffres selon lui : « Au niveau municipal, c’est le même argent, nous l’avons juste transféré du département des dépotoirs vers ce programme ».

M. Pommainville a bien retenu la leçon faite par Martine Gauthier auprès de l’ensemble des municipalités de Prescott et Russell. L’automne dernier, la propriétaire de la jeune compagnie Baby Gaïa Cloth Diapers, de Wendover, s’est lancée dans un marathon pour convaincre les municipalités des Comtés unis de suivre l’exemple de ses voisines québécoises.

Selon Mme Gauthier, 129 municipalités du Québec subventionnent déjà les couches lavables, via une aide versée aux familles qui décident de les utiliser. Un choix écologique autant qu’économique.

Mme Gauthier avance des chiffres impressionnants : 1 milliard d’arbres nécessaires pour concevoir les couches jetables, dont 2,4 millions seulement pour le Canada, 6 000 couches jetables utilisées par enfant en moyenne, soit une tonne de déchets qui viendra s’entasser dans les sites d’enfouissement des municipalités.

Des données qui ont trouvé écho au conseil de La Nation qui a décidé à l’unanimité de lancer un projet pilote de subvention dans la municipalité de 200 dollars par enfant. Dans son budget 2010, 4 000 dollars y sont alloués, soit l’équivalent de 20 subventions.  

« Nous sommes toujours heureux d’accueillir de nouvelles initiatives comme celle-ci et d’encourager les familles à faire ce choix écologique », a déclaré M. Pommainville. « C’est un premier pas et nous espérons que les autres municipalités suivront ».

Selon Mme Gauthier, plusieurs villes ont déclaré ne pas avoir les fonds nécessaires pour soutenir ce projet. Un mauvais calcul pour M. Pommainville : « L’argent dépensé en subvention, c’est une économie en terme de traitement des déchets et un plus pour l’environnement. Il y a un retour immédiat, c’est facile quand on comprend ça ! ». 

Le conseiller St Amour lui emboîte le pas : « C’est toujours l’affaire de commencer quelque part ». « Il faut que le mot passe », ajoute Yvon Bourgeois.

Pour obtenir l’aide municipale, les familles doivent remplir un formulaire d’inscription au bureau de la municipalité et fournir les pièces justificatives suivantes : une preuve de résidence, une facture originale pour un ensemble minimum de 20 couches lavables et une preuve de naissance du bébé. Pour les femmes enceintes, ces pièces peuvent être envoyées à une date ultérieure.

Un premier bilan devrait être fait à la fin de l’été pour évaluer quel a été l’accueil du public, et décider s’il vaut la peine de maintenir le programme.

Lundi dernier, lors du lancement du projet pilote, déjà quatre demandes avaient été acceptées et une cinquième était à l’étude. « Ce n’est pas un montant énorme, certes, mais nous allons observer ce qui se passe et on peut imaginer que dans le futur, nous augmenterons le nombre d’aides. Le signe d’encouragement est là et je ne serai pas surpris que l’an prochain, d’autres municipalités embarquent ».

Selon Mme Gauthier, la Cité de Clarence-Rockland s’apprête également à officialiser son programme et Alfred-Plantagenet a confirmé mercredi 19 mai qu’elle suivrait le mouvement.

Article publié dans l’édition du jeudi 20 mai 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LES ÉLUS REDOUTENT LE NOUVEAU SYSTÈME DE VOTE

13 Mai 2010

 

Si la majorité d’entre eux dit comprendre la volonté de Clarence-Rockland de réformer le fonctionnement des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR), les élus de Casselman sont inquiets de l’impact qu’elle pourrait avoir sur leur municipalité.

Mardi dernier, les élus ont fait part de leurs craintes au président des Comtés unis de Prescott et Russell, Conrad Lamadeleine, qui est aussi maire du village de Casselman. Le matin même, la Cité de Clarence-Rockland venait d’obtenir gain de cause à l’unanimité. À partir de 2014, le nombre de voix de chaque municipalité siégeant à L’Orignal ne serait plus limité par un plafond et une voix serait donnée pour chaque tranche de 3 000 électeurs. De quoi assurer d’ores et déjà six votes à la municipalité de Richard Lalonde sur les 25 que comptent les CUPR.

Les chiffres des électeurs étant basés sur le scrutin de 2006, il y a même fort à parier que ce chiffre grimpera une fois les prochaines élections passées.

« Ils ont gagné et c’est un recul pour la municipalité. Hawkesbury Est et nous n’aurons plus de poids; nous serons défavorisés », a lancé le conseiller Mario Laplante. « Vous avez voté pour ça », s’est indigné Marcel Cléroux à l’adresse du maire.

M. Lamadeleine s’en est défendu : « Il n’y avait pas besoin de vote enregistré pour voir que la majorité était acquise à ce projet. Nous ne sommes pas satisfaits, d’autant que cela ne change rien à la décision de Clarence-Rockland de faire un référendum. Nous avons besoin d’une bonne harmonie aux Comtés unis, il faut arrêter cette envie de pouvoir qui crée des frustrations ». Le maire plaide toujours pour un système avec une voix par municipalité, ce que tous les autres élus de Casselman souhaiteraient aussi.

En attendant, leur inquiétude reste vive. « Cela ne va pas nous aider dans le futur et il sera difficile d’obtenir quoi que ce soit des Comtés unis. Ça risque de diviser les municipalités », pense Francyn LeBlanc. Elle avoue tout de même : « Je suis d’accord avec Clarence-Rockland. C’est plus démocratique ainsi et ils ont droit à leur part ».

De son côté, M. Cléroux pense : « Ça peut fonctionner s’il n’y a pas d’esprit de clocher, mais si trois municipalités s’unissent, elles feront toutes les décisions. Actuellement, cela fonctionne bien. Il faudrait penser à chaque municipalité sur une base égale ».

Très remonté mardi soir, M. Laplante exprime des inquiétudes : « La municipalité de Casselman ne sera plus écoutée, même si nous n’avons jamais beaucoup reçu des Comtés unis. Je donne raison à Rockland mais ce système leur donne trop de poids et comporte trop de risques. Autant dire qu’on est plus là ».

Absent au dernier conseil municipal, le maire-adjoint Daniel Lafleur emboîte le pas : « Ça ne va pas aider notre belle municipalité même si nous ne sommes pas défavorisés par les Comtés unis actuellement. Je suis réticent à ce nouveau système mais préfère attendre de voir pour me prononcer. Ce qui est sûr, c’est qu’il nous faudra avoir de bons représentants là-bas pour défendre nos intérêts ».

La réforme prévoit toutefois des garde-fous comme l’explique le directeur général des CUPR, Stéphane Parisien : « Pour chaque vote, il faudra une triple majorité : une majorité de voix et au moins cinq municipalités en faveur représentant la majorité absolue des électeurs. C’est un système juste et équitable qui semble faire l’unanimité et qui devrait donc passer comme du beurre à la poêle ».

Attendue pour 2014, la réforme pourrait être anticipée si une demande à la province est entendue. Pour être adoptée, il faudra de toute façon encore deux étapes : obtenir une résolution de chaque municipalité et que les votes favorables atteignent la triple majorité.

Le vote est loin d’être acquis au conseil municipal du Village de Casselman puisque M. Cléroux et Mme LeBlanc ont déjà annoncé qu’ils voteraient contre. Quant à M. Laplante, il déclare qu’il fera tout pour que la réforme ne soit pas adoptée. « Nous allons voter contre », a confirmé le maire. « Les Comtés unis n’ont pas les moyens d’un divorce », conclut-il.

Article publié dans l’édition du jeudi 13 mai 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LE PANNEAU DE LA DISCORDE

5 Mai 2010

 

L’installation sur la 417 d’une enseigne unilingue anglaise annonçant « Calypso Park » a créé l’émoi chez plusieurs Franco-Ontariens de la région.

À un mois de l’ouverture officielle du parc, prévue le 7 juin prochain, voilà une nouvelle polémique dont se serait assurément passé le groupe Village Vacances Valcartier.

Le promoteur québécois s’était déjà attiré les foudres des francophones de la région lorsqu’en lançant son projet de 45 millions de dollars, en 2008, il avait donné le nom anglophone de Sunnyland au parc aquatique. Après des tractations, notamment avec les élus de La Nation, il avait finalement fait marche arrière et choisi le nom plus consensuel de Calypso.

Mais depuis l’installation de son panneau sur la 417, plusieurs résidants sont de nouveau venus confier leur mécontentement au maire de La Nation, Denis Pommainville, qui s’est donc exprimé sur le sujet la semaine dernière.

« Nous sommes extrêmement déçus. Ça fait plusieurs fois que nous rappelons la volonté de la municipalité de promouvoir le bilinguisme. Nous avons offert notre aide aux gens de Calypso, tout comme les Comtés unis. Cela aurait évité ce genre de souci ». Depuis le jour où il a appris l’installation du panneau, le soir du Banquet de la Francophonie à Embrun, le maire rapporte que plusieurs dizaines de personnes lui ont manifesté leur malaise. « J’en ai même entendu parler jusqu’à Ottawa ! ». Le maire de Rockland, Richard Lalonde, reconnaît que lui-même en a entendu parler dans sa municipalité.

Le conseiller du quartier de Limoges, Richard Legault, parle d’un « coup dans le dos » : « C’est un autre chapitre malheureux de l’histoire de Calypso. Les Franco-Ontariens doivent constamment se battre pour leurs droits. Nous avons toujours voulu être des partenaires du Parc Calypso, nous l’avons encouragé, et nous prenons ça comme un coup de poignard, surtout venant de francophones ».

L’installation de panneaux sur la 417, comme sur toutes les autoroutes ontariennes, dépend de la province qui a confié son administration à la compagnie privée Canadian Tods Limited. Le groupe Village Vacances Valcartier explique que c’est Canadian Tods Limited qui l’a limitée quant au nombre de lettres et à la taille de la police sur le panneau. « Nous voulions écrire  « Parc aquatique thématique Calypso theme waterpark », mais les critères étaient strictes et nous ne pouvions inscrire que 14 caractères », dit Sylvain Lauzon, vice-président aux opérations du Parc Calypso.

Une information que l’équipe de nouvelles  de la Compagnie d’édition André Paquette n’a pu vérifier auprès de Canadian Tods Limited qui n’a jamais retourné nos nombreux appels.

Le directeur du développement économique et touristique de Prescott et Russell, Sylvain Charlebois, tente de désamorcer le conflit : « Calypso a fait des demandes de pancartes touristiques bleues bilingues pour les routes de comté et municipales. La volonté est là ! Sur la 417, ils ont été obligés de faire un choix. C’est une décision d’affaires, mais il ne faut pas oublier que pour la région, c’est un projet très positif, qui va embaucher beaucoup de monde, ici ».

Compte tenu des restrictions, le maire et le conseiller de La Nation auraient préféré que le Village Vacances Valcartier limite son affiche à la simple information « Calypso ». Une indication qui n’aurait pas été assez parlante, selon M. Lauzon, qui juge aberrante la restriction imposée par Canadian Tods Limited et le fait que le ministère des Transports s’en décharge.

Ce dernier avoue que le débat actuel le dépasse un peu. « Notre site Internet nous permet de mesurer les personnes qui le visitent et reflète notre clientèle. Il y a 82 % d’anglophones. Nous sommes en affaires, ce n’est pas une question de langue. Nous sommes une entreprise privée à vocation internationale qui va attirer des gens dans un rayon de 250 km, mais aussi de l’étranger. Si on avait pu faire autrement, nous l’aurions fait ! ».

Pour le vice-président aux opérations, le Parc Calypso est devenu un « bouc émissaire ». « Notre parc sera bilingue, nous avons fait deux sites Internet dans chacune des langues et allons employer du personnel sur le critère qu’il soit bilingue. Cette situation est un peu frustrante ! Pourquoi personne ne proteste plutôt contre l’enseigne anglophone d’un organisme public, « OLG Slots at Rideau Raceway », installée à la sortie 96, un peu plus loin ? ».  

Si M. Legault espère que la situation se règlera, M. Pommainville pense quant à lui, que désormais, c’est à la population de prendre les devants : « Nous sommes déjà intervenus et c’est aux résidants de la région de se prononcer aujourd’hui ».

Du côté de Calypso, on préférerait que la population concentre ses pressions sur Canadian Tods Limited.

Article publié dans l’édition du jeudi 6 mai 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LA BIBLIOTHÈQUE INAUGURE SA NOUVELLE MURALE

4 Mai 2010

 

La bibliothèque de Limoges a dévoilé, le vendredi 30 avril, une nouvelle murale, une œuvre en trois dimensions confectionnée par l’ancien résidant de Limoges, Jacques Meilleur.

Habitué à réaliser de telles œuvres dans les écoles de la région, l’artiste muraliste Jacques Meilleur est revenu sur les terres de son enfance. Plus jeune, il a fréquenté la vieille école St-Viateur de Limoges, avant de quitter le village à 24 ans.

Aujourd’hui domicilié à Crysler, il vient de terminer, après un mois de travail, la nouvelle fierté de la bibliothèque rénovée qui jouxte l’école St-Viateur. « J’y ai glissé un petit souvenir de ma vie à Limoges en mettant des sapins qui me rappellent la forêt Larose ».

Pour le reste, l’artiste, qui vit de sa passion depuis 12 ans, a concentré ses efforts à faire un trompe-l’œil coloré qu’il espère apprécié autant des enfants que de leurs parents. « On y retrouve des objets et des personnages variés qui renvoient à l’univers littéraire comme Jacques et le haricot magique. J’ai également réalisé une fusée de style classique, propre à la science-fiction des années 50. Je voulais aussi mettre l’emphase sur les couleurs. Il fallait qu’elles soient vives pour plaire aux jeunes ».

Le résultat a séduit le public présent, notamment grâce à l’effet de profondeur que donne la superposition de plaques. « À chaque fois, je suis obligé de faire une maquette à l’échelle, c’est comme un casse-tête », explique M. Meilleur.

En accord avec le comité de la bibliothèque de La Nation et l’école St-Viateur, l’artiste a également fait un clin d’œil au futur parc Calypso en insérant une sirène, de l’eau et un dauphin.

Avec la murale, la présidente du comité de la bibliothèque de La Nation, France Lamoureux, considère que l’endroit est plus joyeux : « Cela rappelle qu’en 2010, c’est encore une activité plaisante de lire un livre, que c’est un univers fascinant ». 

M. Meilleur explique, sourire en coin, qu’il s’est aussi amusé à dessiner trois araignées dans la murale que chaque visiteur pourra essayer de trouver, ce qui n’est pas chose facile. « J’ai pris l’habitude de faire ça sur chacune de mes œuvres. Souvent, à la fin, je ne me souviens même plus où je les ai glissées », sourit-il. Un indice : elles ont été posées sans monter sur une échelle.

Actuellement, M. Meilleur travaille au centre récréatif de Bourget où il réalise une murale dans le cadre du 125e anniversaire de la paroisse.

Une bibliothèque toute neuve

Pour la bibliothèque de Limoges, l’inauguration de cette œuvre marque la fin de plusieurs mois d’intenses travaux. La succursale a été repeinte, réorganisée, du matériel a été acheté, un coin enfant et un petit foyer ont été installés.

Mme Lamoureux, explique : « La bibliothèque avait vraiment besoin d’un rafraîchissement. Le comité, la directrice de l’école, Jacinthe Levac, les bénévoles… Nous avons tous travaillé très dur ».

Une partie de la collection de la bibliothèque appartient en effet à l’école St-Viateur. Ce qui conduit souvent à une confusion. « Beaucoup d’adultes pensent que c’est la bibliothèque scolaire. Et puis, la succursale est un peu en dehors du village. Nous devons inciter le public à venir. Limoges attire beaucoup de nouveaux résidants, nous voulons leur montrer que même si nous ne sommes pas en ville, nous sommes capables de belles choses ».

Apparemment, le message a été entendu puisqu’en 2009, 11 800 visites ont été enregistrées à la bibliothèque de Limoges et 82 membres se sont ajoutés à la liste. Depuis le début de l’année, Jeanne  Leroux, directrice générale de la bibliothèque de La Nation, qui comprend les trois succursales de Limoges, Saint-Isidore et St-Albert, a compté 36 nouvelles adhésions. « Nous allons dépasser nos chiffres de 2009 », se réjouit-elle.

Financés par les 183 000 dollars octroyés par la province dans le cadre du programme d’amélioration des bibliothèques de l’Ontario, les travaux de Limoges ont réveillé l’appétit du comité. Prochaine étape : Saint-Isidore.

À quelques pas de l’aréna, Mme Lamoureux souhaite faire comprendre aux élus du conseil qu’il faut « un équilibre entre le corps et l’esprit ».

Article publié dans l’édition du jeudi 6 mai 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


RENDEZ-VOUS MI-MAI

29 avril 2010

 

Le procès opposant la municipalité de Russell et le militant anglophone Howard Galganov aura finalement lieu les 12 et 13 mai prochains.

Après deux reports, la cause opposant le militant anglophone Howard Galganov à la municipalité de Russell devrait enfin trouver une place dans l’agenda de la Cour supérieure de l’Ontario.

Sauf nouveau revirement, la municipalité de Russell retrouvera M. Galganov les 12 et 13 mai à Ottawa devant un juge bilingue.

Prévue pour le 25 septembre 2008, la procédure avait été repoussée une première fois au 22 mars 2010. Mais, là encore, elle a été remise à une date ultérieure pour des « motifs administratifs », à la demande de la Cour supérieure de l’Ontario. Certaines sources faisaient état de difficultés à trouver un juge bilingue pour traiter l’affaire.

Bien connu pour s’être battu au Québec contre la loi 101, le militant anglophone M. Galganov, qui vit à Alexandria, s’oppose à la décision du conseil municipal qui avait voté, en juin 2008, un règlement rendant obligatoire l’affichage bilingue pour les nouveaux commerces de la municipalité. M. Galganov juge qu’un tel règlement est une entrave à la liberté d’expression des commerçants.

En mars dernier, alors que le procès devait avoir lieu, il avait fait circuler par la poste un virulent pamphlet intitulé : « How to whip out the franco-ontarien language and culture ? Ban any standalone use of the french language. Make it illegal. Isn’t that what these three have done ? ».

M. Galganov se dit être prêt à aller jusqu’en Cour suprême s’il le faut.

Deux discours, un même combat. Le francophone, Jean-Serge Brisson, s’est lui aussi opposé au règlement. Commerçant et ancien conseiller municipal de Russell, il exige le droit de s’afficher dans la langue de Molière seulement. M. Brisson, un libertarien de nature, dit que la municipalité n’a pas à s’ingérer dans ce type de débat. En cas de victoire, il a laissé entendre qu’il pourrait se porter candidat au poste de maire à l’automne prochain.

Avant même d’avoir défendu sa cause devant la Cour supérieure de l’Ontario, la municipalité de Russell a dû verser 101 000 dollars pour l’affaire Galganov et 29 000 dollars pour la partie du dossier face à l’ancien conseiller municipal, Jean-Serge Brisson.

La ville est représentée par le fameux cabinet d’avocats Heenan Blaikie et le non moins célèbre Ronald Caza qui avait plaidé la cause de l’Hôpital Monfort et se fait une spécialité de défendre le droit des minorités linguistiques, en général, et de la communauté franco-ontarienne en particulier.

Maître Caza a rappelé que, sur le plan juridique, un précédant a déjà été créé en faveur de son client pour une cause similaire.

Article publié dans l’édition du jeudi 29 avril 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LE CSDCEO LANCE SA LIGUE DE FOOTBALL

29 avril 2010

 

Le Conseil scolaire district catholique de l’est ontarien a présenté mardi 27 avril dernier la nouvelle Ligue de football du CSDCEO (LFC). En septembre, cinq écoles s’engageront dans la ligue.

L’École secondaire catholique de Casselman (ÉSCC) tenait une réunion d’information pour les élèves et les parents, mardi dernier, au sujet du mini camp d’entraînement qui aura lieu au mois de mai afin de faire le recrutement des futurs joueurs.

Comme Embrun, Cornwall, Hawkesbury et Rockland, l’ÉSCC fait partie des écoles sélectionnées pour ce retour du football au sein du CSDCEO. Les équipes de chaque école s’affronteront dans une mini-ligue intra-conseil entre les mois de septembre et novembre.

À Casselman, l’équipe baptisée les Dynamos comprendra 35 garçons de la 9e à la 12e année.

« Nous attendons environ 75 à 100 élèves pour le mini camp. Nous évaluerons alors leurs habiletés pour bâtir la nouvelle équipe car peu ont déjà joué. Nous espérons commencer ensuite les entraînements en août pour être prêt mi-septembre », explique le directeur adjoint de l’école, Pascal Forget.

Avec ses deux assistants, Paul Groulx et Pascal Hupé, ils composeront l’équipe dirigeante des Dynamos. Passionné de football, M. Forget explique : « Je regarde le football à la télévision, mais n’en ai jamais fait. Ça va être un grand challenge d’entraîner une équipe. C’est également un plaisir de retrouver les élèves dans un contexte extérieur à l’apprentissage ».

Les trois entraîneurs suivront une formation en mai afin d’obtenir une certification. Le futur entraîneur chef, M. Forget, se montre déjà ambitieux : « On veut que ce soit bien fait et transmettre notre amour de ce sport aux élèves. Qui sait, peut-être que certains pourront ensuite atteindre un plus haut niveau ? ».

Après la disparition du football dans les écoles du CSDCEO dans les années 70, le conseil espère attirer un nouveau public d’élèves. « Il n’est pas question de couper l’herbe sous le pied des autres disciplines », assure-t-on.

M. Forget pense même que cela peut aider certains jeunes qui n’ont pas encore « trouvé chaussure à leur pied » dans les sports offerts. « Le football prend de l’ampleur et cela peut prévenir le décrochage scolaire en gardant nos jeunes à l’école. Nous espérons développer leur sentiment d’appartenance. Cette initiative a été menée au Québec et elle a très bien fonctionné. Les jeunes ont besoin de bouger ».

Les garçons de la 9e à la 12e année ne seront pas les seuls concernés par la nouvelle ligue. L’ÉSCC accueillera également une équipe féminine de flag football pour les filles de la 9e à la 12e année, et deux autres équipes, masculine et féminine, pour les élèves des pavillons intermédiaires. Le flag football présente l’avantage de limiter les contacts en remplaçant les plaquages par l’arrachage de bandes de tissus accrochées à la ceinture des joueurs. Car ce sont les blessures, notamment, qui avaient causé la disparition du football dans les écoles du conseil à l’époque.

M. Forget explique néanmoins ne pas craindre le même phénomène, cette fois : « Nous allons suivre des formations et bien préparer nos joueurs. Tous les sports présentent un risque, comme le hockey par exemple, mais je ne pense pas qu’il y aura de problèmes ».

Pour encourager les nouvelles équipes, le directeur adjoint révèle qu’une équipe de cheerleaders est en construction avec l’enseignante de danse.

Les mini-camps d’entraînement de l’ESCC se tiendront les 19 et 27 mai 2010, de 9h45 à 11h 30, sur les terrains de l’école. Il y aura des stations pour les différentes habiletés reliées au football comme les lancers, les réceptions, les bottés, la rapidité, l’agilité et l’endurance. Tous les adolescents et adolescentes de la région sont invités à participer au mini-camp d’entraînement mais doivent être inscrits à l’ESCC pour devenir membre de la ligue.

Article publié dans l’édition du jeudi 29 avril 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.