LES TAXES FONCIÈRES EN LIGNE DE MIRE

 

Le nouveau maire de la municipalité de La Nation, François St-Amour, a pris officiellement ses fonctions le lundi 6 décembre. L’ancien conseiller de quartier 1 dresse les objectifs de son premier mandat.

Après avoir siégé pendant deux mandats à la droite du maire Pommainville, c’est au milieu de la table du conseil que prend désormais place François St-Amour. Élu sans opposition pour la troisième fois, le nouveau maire n’entend pourtant pas chambouler ce qui, selon lui, fonctionne déjà bien.

« Je ne vais pas faire les choses différemment. Le conseil fonctionne bien et il n’y a donc pas de raisons de faire du changement. Mon élection prouve que les résidants souhaitent une continuité et apprécient la manière dont nous travaillons », déclare M. St-Amour.

S’il évoque également le manque d’enthousiasme des prétendants pour un poste « très demandant », M. St-Amour voit donc d’un bon œil son élection par acclamation, se voulant le « garant d’une certaine stabilité ».

Il sait toutefois qu’il lui faudra beaucoup travailler pour maintenir l’union du conseil. « Quand tu es maire, c’est toi qui doit chercher le consensus et faire en sorte que tout le monde travaille dans la même direction, une fois les décisions prises. Même si tout le monde n’est pas d’accord au départ, il est primordial de travailler tous ensemble. Cela prend beaucoup de dialogue et de communication, mais aussi du respect envers les idées de chacun ».

Durant la campagne, même s’il était déjà sûr d’être élu, le nouveau maire était donc sur le terrain. À St-Albert, il a ainsi salué le public et dit un petit mot avant la soirée d’information électorale. Il a également rencontré le nouveau venu à la table du conseil, son remplaçant dans le quartier 1, Raymond Lalande.

L’arrivée de deux nouvelles têtes au conseil, M. Lalande et Danika Bourgeois-Desnoyers, n’inquiète toutefois pas M. St-Amour qui espère bien continuer à cultiver une recette éprouvée. « Nous avons la chance d’avoir une administration qui travaille très bien, et il n’est donc pas question de faire les choses différemment. Nous les laisserons travailler de leur côté, tout en gardant une bonne communication ».

Les taxes foncières en ligne de mire

À l’orée de son premier mandat de maire, M. St-Amour dresse déjà plusieurs priorités. En tête, les services d’eau et d’égouts à Limoges : « Nous n’en manquons pas encore, mais je veux qu’on continue à faire avancer ce dossier pour ne jamais nous retrouver dans cette situation ».

Il avoue également garder un œil très attentif sur la fin des travaux à l’aréna St-Isidore qui ont pris du retard. Enfin, M. St-Amour veut s’asseoir avec Casselman pour développer les services d’eau et d’égouts au sud de la 417.

Alors que M. Pommainville exprimait parfois son regret que les deux municipalités ne soient pas regroupées, M. St-Amour préfère tourner la page. « Si ça avait dû être le cas, ça aurait été fait en 1997, au moment de l’amalgamation. Aujourd’hui, c’est fait et nous devons vivre avec. Nos deux municipalités doivent traiter d’égal à égal, pour leur amélioration à toutes les deux. Nous devons être partenaires, et non adversaires ».

L’ancien conseiller de quartier 1 préfère donc se concentrer sur le développement, en partenariat avec Casselman, mais aussi dans le reste de la municipalité, comme à Limoges. « Nous sommes en bonne position grâce à la croissance actuelle. Cela nous permet de garder les taxes stables, il faut donc continuer dans cette voie », dit-il.

C’est d’ailleurs par ce biais qu’il espère offrir aux résidants, à l’issue des quatre ans de son mandat, une amélioration du niveau des taxes foncières. « Nous sommes la deuxième municipalité des Comtés unis de Prescott et Russell au niveau des taxes foncières. Je voudrais que durant mon mandat, nous arrivions à être plutôt dans le milieu du paquet plutôt que vers le haut, notamment grâce au développement qui doit nous amener plus de population et donc, plus de payeurs de taxes. Toutefois, nous ne diminuerons pas les taxes car il faut toujours avoir des réserves pour se préparer aux imprévus et pouvoir mener à bien les projets. L’objectif est de rester au niveau de l’inflation ou en-dessous ».

Les yeux rivés sur ses nouvelles responsabilités, M. St-Amour ne regarde pas au-delà. « On verra dans quatre ans. Mon objectif est d’amener la municipalité en meilleure position, encore, à l’issue du prochain mandat ».

Article publié dans l’édition du vendredi 10  décembre 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.

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